Un Nouveau Souffle pour une Infrastructure Vitale. Le 3 mai 2024, un contrat majeur a été signé entre l’État haïtien, représenté par le Ministère des Travaux Publics, Transports et Communications (MTPTC), et le Groupement d’entreprises VF Construction SA – Remix SA. Ce contrat porte sur la mise en état de deux tronçons essentiels de la Route Nationale #1 : Ennery–Plaisance (22,4 km) et Plaisance–Camp Coq (10,75 km). Financé par la Banque Interaméricaine de Développement (BID), ce projet est prévu pour une durée d'exécution de 12 mois.
Ces deux segments de la RN1 avaient auparavant fait l'objet de contrats séparés attribués à la firme Estrella, en décembre 2015 pour Plaisance–Camp Coq et en mars 2023 pour Ennery–Plaisance. Toutefois, pour diverses raisons, les travaux n’avaient pu être réalisés ou finalisés, entraînant une détérioration progressive de l’état des routes, au point de menacer par endroits leur praticabilité.
L’ordre de service pour le démarrage effectif des travaux a été donné au groupement d'entreprises le 7 janvier 2025 par l’Agence d’Exécution du MTPTC. Les interventions prévues dans le cadre de ce nouveau contrat comprennent notamment :
Cependant, il est important de souligner que les travaux définis ne permettront pas d’atteindre immédiatement le niveau de confort et de durabilité attendu par les usagers. En effet, les interventions s’arrêteront à la couche de forme, et l’imprégnation sablée, appliquée sur une surface encore grossière, aura une durée de vie limitée.
De plus, des problèmes d’évacuation des eaux de surface pourraient survenir en raison de la différence de niveau entre les dispositifs de drainage et la plateforme routière.
Ainsi, il est fortement recommandé que le MTPTC, en tant que maître d’ouvrage, planifie sans délai la production et la mise en œuvre des différentes couches de chaussée définitives, incluant un revêtement adapté.
Il en va de l’image et de la fonctionnalité de la Route Nationale #1, qui doit impérativement conserver son statut d’artère principale et éviter de se dégrader au rang de route secondaire.
La réhabilitation durable de ces tronçons est non seulement cruciale pour la mobilité, mais aussi pour le développement économique et social des régions qu’elle dessert.